1/2 – 2010

Formes d'habitation

 Il n’est certainement pas erroné de considérer nos habitudes de vie comme étant «urbaines» -Quelles sont donc les formes qui s’imposent pour l’habitat en bordure des centres – ou en-dehors, avec une densité de constructions et de perception faible? La ville est-elle la seule au mitage du paysage? Ou, au contraire, les formes d’habitat de maisons isolées à une ou plusieurs familles constituent-elles les seules typologies économiquement et structurellement marquantes? Si c’était le cas, on saluerait sans autre le désir d’implanter des typologies urbaines dans les périphéries. Nous avons passé en revue les alternatives et cherché des formes d’habitat qui créent du sens et de l’espace dans un environnement peu défini, qui rendent possible des identités propres et qui prennent au sérieux un «construire densifié» au-delà des schémas habituels. Le présent cahier aborde la question posée sous deux aspects. D’une part, nous avons trouvé des bâtiments et groupes d’immeubles qui, par leurs dimensions, se situent entre l’ensemble d’habitation et la maison individuelle. Leur grandeur et leur forme leur permettent de réagir, avec des formes d’habitations fortement différenciées, à un environnement économique qui se transforme rapidement et qui est déterminé par différents groupes cibles. Par la richesse de leurs variations typologiques, elles sont en même temps le gage d’un environnement bâti vivant. D’autre part, nous présentons des structures de constructions et d’espaces qui offrent une très grande flexibilité d’utilisation.